greensleeves to a ground

Mois : avril, 2015

Ralph Lauren sur son 32.

Ben ouais, à force de nous en mettre plein la vue, à un moment un RL se met bien plus que sur son 31. Et peut-être même que la prochaine fois, je mettrai 33 si ça continue. Héritage sportswear, mix des cultures, bon-chic-bon-genre-mais-surtout-bon-chic, Ralph Lauren définit l’Homme moderne par son histoire et son intemporalité. Ca tout le monde le sait. Ce que l’on sait moins, c’est que derrière chaque campagne, dont chaque photo est l’équivalent inspirationnel contemporain d’une illustration de Leyendecker, se cache évidemment un photographe – non, en fait c’est logique, donc vous le saviez aussi. L’un d’entre eux est Arnaldo Anaya-Lucca, en contrat depuis longtemps avec la RL Corporation et donc auteur de la plupart des campagnes de ces dernières années. Avec son oeil, son stylisme coloré et ses choix de lieux parfaits, il met en vit le lifestyle Ralph Lauren, gardant l’essence même de la marque, sobre mais distinguée. Et ce n’est pas cet éditorial réalisé pour le magazine ODDA avec Alex Loomans (modèle récurrent de RL) qui dérogera à la règle : cols ronds blancs, costumes croisés ou trois-pièces, veste safari, chemise à motif, blouson en croco, pantalons à pince, c’est propre, très propre… Mais pas trop, pour que vous puissiez vous dire qu’en fait, vous pourriez porter tout ça tel quel dans la vraie vie. On se revoit à mon retour d’Italie. Plein de smileys qui font des bisous à tous.

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The Haunted Ballroom

L’Inde des années 1910 dans une boite à chaussures.

L’avantage de poster peu, c’est que le saut entre chaque article crée un véritable choc : le dernier vous menait au sommet du Kilimandjaro, armé de votre équipement d’alpiniste et aujourd’hui, vous vous retrouvez dans la chaleur insoutenable de l’Inde anglaise (British Raj), armé de votre costume en lin blanc cassé. Comme vous le savez, je porte un intérêt particulier à la vie coloniale : non par nostalgie de ces temps discutables sur le plan des inégalités colonisateurs / colonisés, mais plus parce qu’elle a apporté son lot d’innovations sur le plan vestimentaire. En effet, le riche marchand de thé occidental qui débarque dans ces pays tropicaux, chauds et humides doit vite se tourner vers des matières légères, produites sur place, aux coupes amples et décontractées et dans des couleurs claires qui, généralement, ne vont pas au-delà du blanc et du beige. Et chez GSTAG, c’est ce que l’on appelle du sportswear pur. Alors lorsque j’ai eu vent de ces photos (178 en tout) retrouvées par hasard à Édimbourg en 2011, emballées dans un journal de 1914, lui-même dissimulé dans une boite à chaussure de slip-ons poussiéreuse, je n’ai pu m’empêcher de les partager avec les quelques lecteurs fidèles qu’il me reste. De la visite du Roi George V et de sa Reine Marie en 1912 à une partie de tennis privée, en passant par des scènes de vie quotidienne à Calcutta, Orissa, Madras et Darjeeling, bienvenue dans l’Inde coloniale des années 1910 !

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All the pictures : courtesy of RCAHMS (Royal Commission on the Ancient and Historical Monuments of Scotland)