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Mois : septembre, 2013

Jean Gabin : « Gueule d’Amour » et style de dingue.

Lorsque l’on parle de gentlemen, d’acteurs icônes de style et de charisme, on parle souvent de Gary Cooper, James Dean, Humphrey Bogart, Steve McQueen et j’en passe et j’en passe, et que les non-cités ne m’en veulent pas. Et les français alors ? Bien sûr, tous les bloggueurs connaissent désormais le trench-coat d’Alain Delon dans Le Samourai ou le style ivy cool de Belmondo dans À Bout De Souffle. Mais on a tendance à oublier que les icônes, on les a eu en France aussi avant la guerre. À l’époque où, de l’autre côté de l’Atlantique, on s’habillait comme Cooper, Cagney ou Flynn, nous, on avait « Gueule d’amour ». « Gueule d’amour », c’est Jean-Alexis-Gabin Moncorgé, dit « Jean Gabin ». Jean Gabin, c’est ce parigot aux yeux bleus entre la bonhommie du meilleur copain et le regard dur du bourru qu’il était. Né le 17 mai 1904 dans le 9e arrondissement, il passe pourtant le plus clair de son enfance à la campagne, dans le Val d’Oise, élevé par Madeleine. Pas la Madeleine (Robinson) qu’il embrassera dans Leur Dernière Nuit, mais « la » Madeleine, sa grande soeur. On imagine alors un Gabin sans son gros pif, dont on ne sait trop d’où il sort. Un pif qu’il obtient à 10 ans avec fierté, lors d’un combat de boxe. Ce sera la seule chose qu’il obtiendra d’ailleurs, puisqu’il est une bille à l’école. Mais être une bille à Janson De Sailly, c’est un peu comme être le premier de la classe dans un lycée de Haute-Loire. Sa mère disparue, son père tenancier et chanteur d’opérette le force à entrer dans le monde du spectacle, alors que le beau Jean rêve de faire comme son grand-père : chauffeur de locomotive à vapeur… Je ne peux pas vous faire l’entière biographie ici, Wiki le fait bien mieux que moi. Mais cette entrée dans le monde du spectacle à 18 ans d’un Gabin qui rêvait de mettre les mains au charbon, c’est l’analogie de son plus beau rôle, de son rêve porté à l’écran: La Bête Humaine, qu’il jouera en 1938, sous la direction du grand Jean Renoir.

À travers quatre films que l’on peut facilement taxer de chefs-d’oeuvre, je vais tenter de vous prouver que nous n’avons pas toujours eu des Kad Merad dans les salles obscures de France. À une époque, on y avait du style, des icônes, des hommes, des charmeurs, des gueules, et parmi ceux-là, une seule, unique et immortelle « Gueule d’amour ». Celle que l’on imagine se regarder dans le miroir et se lancer à elle-même un « T’as de beaux yeux, tu sais? ».

Un an après son rôle qui l'a consacré dans La Bandera en 1935, Gabin joue Pépé le Moko: un caid parisien qui se cache avec ses compères dans la Casbah d'Alger. Il est ici accompagné d'Ines, sa maîtresse dans le film, jouée par Line Noro.

Un an après son rôle qui l’a consacré dans La Bandera en 1935, Gabin joue Pépé le Moko : un caid parisien qui se cache avec ses compères dans la Casbah d’Alger. Il est ici accompagné d’Ines, sa maîtresse dans le film, jouée par Line Noro. Aux costumes, une certaine Chanel…

Le journaliste et historien Jacques Sicilier dira plus tard du film : « Pépé le Moko, c'est l'installation officielle, dans le cinéma français d'avant-guerre, du romantisme des êtres en marge, de la mythologie de l'échec. C'est de la poésie populiste à fleur de peau : mauvais garçons, filles de joie, alcool, cafard et fleur bleue »

Le journaliste et historien Jacques Sicilier dira plus tard du film : « Pépé le Moko, c’est l’installation officielle, dans le cinéma français d’avant-guerre, du romantisme des êtres en marge, de la mythologie de l’échec. C’est de la poésie populiste à fleur de peau : mauvais garçons, filles de joie, alcool, cafard et fleur bleue ».

Même si beaucoup d'entre nous connaissent encore Jean Gabin, c'est rarement le Gabin, fin, sec et jeune. Pourtant, c'est avant-guerre qu'il connaît ses plus grands succès. Par contre, est-ce que quelqu'un peut me renseigner sur les chaussures sans lacet incroyables qu'il porte sur cette photo?

Même si beaucoup d’entre nous connaissent encore Jean Gabin, c’est rarement le Gabin fin, sec et jeune. Pourtant, c’est avant-guerre qu’il connaît ses plus grands succès dramatiques. Par contre, est-ce que quelqu’un peut me renseigner sur les chaussures sans lacets incroyables qu’il porte sur cette photo ?

1938. Jean Gabin et Michelle Morgan devant la caméra, Marcel Carné  derrière. Le Quai Des Brumes est peut-être le plus grand film français de tous les temps. Deux paires d'yeux comme on n'en voit plus : Michelle et Jean auront d'ailleurs une courte relation dans la vraie vie. Et Gabin de ressortir son foulard de soie et son fedora.

1938. Jean Gabin et Michèle Morgan devant la caméra, Marcel Carné derrière. Le Quai Des Brumes est peut-être le plus grand film français de tous les temps. Deux paires d’yeux comme on n’en voit plus : Michèle et Jean auront d’ailleurs une courte relation dans la vraie vie. Et Gabin de ressortir son foulard de soie et son fedora, arborés fièrement avec un simple sweatshirt de coton et une chemise.

"T'as d'beaux yeux, tu sais", ça vient de là. Un an plus tôt, il était déjà devenu "Gueule d'Amour" dans le film du même nom. Mais là, dans son personnage de déserteur et aux côtés de Michel Simon, il s'emballe quand même la Michèle Morgan.

« T’as d’beaux yeux, tu sais », ça vient de là. Un an plus tôt, il était déjà devenu « Gueule d’Amour » dans le film du même nom. Mais là, dans son personnage de déserteur et aux côtés de Michel Simon, il s’emballe quand même la Michèle Morgan.

En 1939, Gabin retrouve Carné et Prévert (aux dialogues). Il y joue François, un assassin malgré lui assiégé par la police. Il y joue aux côtés de Jules Berry, Jacqueline Laurent et d'un tout jeune Bernard Blier (21 ans).

En 1939, Gabin retrouve Carné et Prévert (aux dialogues). Il y joue François, un assassin malgré lui assiégé par la police. Aux côtés de Jules Berry, Jacqueline Laurent et d’un tout jeune Bernard Blier (21 ans).

Dans ce film qui sort à l'aube de la deuxième guerre mondiale, Gabin affichent une palette de costumes superbes, faisant revivre le milieu ouvrier des années 1930 à merveille.

Dans ce film qui sort à l’aube de la deuxième guerre mondiale, Gabin affichent une palette de costumes superbes, faisant revivre le milieu ouvrier des années 1930 à merveille.

Il y a ces pulls très serrés et courts portés sur des pantalons à pinces larges. Une simple chemise portée dessous. Et puis cette casquette qui aura une durée de vie en France bien plus longue qu'aux États-Unis.

Il y a ces pulls très serrés et courts portés sur des pantalons à pinces larges. Une simple chemise portée dessous. Et puis cette casquette qui aura une durée de vie en France bien plus longue qu’aux États-Unis. Boris Bilinsky, qui a réalisé les affiches de Metropolis et les costumes pour de nombreux films fastueux tels que Casanova ou monte-Cristo, a fait un travail discret, mais incroyable sur ce film.

Gabin en blouson de cuir, c'est pas tous les jours. Un peu comme un avant-goût de sa tenue des FFL. Le 3 septembre 1939, année de sortie du film, il est mobilisé dans la Marine Nationale. Son dernier film avant la guerre sera Remorques. Refusant de tourner pour les allemands, il rejoint Renoir, Duvivier et Aumont à Hollywood. Malgré son idylle avec la somptueuse Marlène Dietrich et une carrière hollywoodienne qui lui tend les mains, Jean Gabin rejoint les Forces Navales Françaises Libres. Canonnier-chef puis second-maître, il participera sous les ordres de Leclerc et Gélinet à des opérations décisives à Casablanca, Royan et Berchtesgaden. Lorsqu'il revient, Gueule d'Amour a des cheveux blancs, une Médaille Militaire, une Croix du Mérite et une deuxième carrière de cinéma qui l'attendent. Sauf que désormais, il est aussi un héros de la Libération.

Gabin en blouson de cuir et avec une arme, c’est pas tous les jours. Un peu comme un avant-goût de sa tenue des FFL. Le 3 septembre 1939, année de sortie du film, il est mobilisé dans la Marine Nationale. Son dernier film avant la guerre sera Remorques. Refusant de tourner pour les allemands, il rejoint Renoir, Duvivier et Aumont à Hollywood. Malgré son idylle avec la somptueuse Marlène Dietrich et une carrière hollywoodienne qui lui tend les mains, Jean Gabin rejoint les Forces Navales Françaises Libres. Canonnier-chef puis second-maître, il participera sous les ordres de Leclerc et Gélinet à des opérations décisives à Casablanca, Royan et Berchtesgaden. Lorsqu’il revient, Gueule d’Amour a des cheveux blancs, une Médaille Militaire, une Croix du Mérite et une deuxième carrière de cinéma qui l’attendent. Sauf que désormais, il est aussi un héros de la Libération. Et cela, peu d’acteurs peuvent s’en vanter.

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The Haunted Ballroom

42 : Jackie Robinson sur grand écran.

Pour être très honnête avec vous, depuis Chariots Of Fire ou The Natural – et plus récemment The Express, sur lequel je reviendrai –, j’ai du mal à prendre plaisir devant un film historique consacré au sport. Des drames historiques, tant que vous voulez (The Master, par exemple) et des films sur le sport (Moneyball, entre autres), pas de problème. Mais les deux combinés, c’est plus dur. En effet, pas évident de faire une histoire qui vous tient en haleine pendant 2h avec des mecs qui tapent dans des ballons ou des balles. Et si vous choisissez de caser cette histoire au milieu ou au début du XXe siècle, là vous commencez à prendre de sérieux risques, parce qu’en plus d’être bons dans leur sport, les sportifs qui méritent un film ont aussi été des icônes de style. Ce qui veut dire qu’en plus, le/la styliste vont devoir se sortir les doigts du cul s’ils veulent recréer un contexte plausible. Milena Canonero, dans Chariots Of Fire, a réussi l’incroyable défi, inégalé depuis, de reconstituer un monde sportif et étudiant des années 1920 sans la moindre faute de coupe, de matière ou de couleur.  Qu’on aime les années 1920 ou pas, impossible de ne pas aimer l’histoire émouvante d’une part, mais aussi la place accordée aux détails de reconstitution. Et puis, en début de cette année, il y a eu ce film sur le premier joueur de baseball noir à jouer dans la Major League : Jackie Robinson. 42 est un très bel hommage à un joueur qui a non seulement marqué les esprits socialement, mais également par son jeu à la fin des années 1940 et pendant toutes les années 1950.

C'est en voyant ce poster circuler sur le net que je me suis dit qu'au moins pour la sape, je regarderais ce film. On est dans le deux-pièces uni (ou dépareillé pour Jackie Robinson). Revers de cols larges ou a pointes, épaules larges également, très cintré à la taille. La fin des 1940's, c'est quasiment la modernisation du zoot suit et le libre-cours à ceux qui réalisent les motifs de cravate en rayon.

C’est en voyant ce poster circuler sur le net que je me suis dit qu’au moins pour la sape, je regarderais ce film. On est dans le deux-pièces uni (ou dépareillé pour Jackie Robinson). Revers de cols larges ou a pointes, épaules larges également, très cintré à la taille. La fin des 1940’s, c’est quasiment la modernisation du zoot suit et le libre-cours à ceux qui réalisent les motifs de cravate en rayon.

Réalisé par Brian Helgeland, surtout connu pour être le scénariste oscarisé de L.A. Confidential, on peut dire que c’est une reconstitution exceptionnelle d’une Amérique de l’après-guerre à la recherche de héros autres que militaires. Jackie Robinson, interprété par Chadwick Boseman, incarne le héros sportif par excellence : talentueux, forte tête et stylé. Avec Carolin Harris aux costumes, on s’extasie devant chaque détail, chaque motif de cravate, chaque paire de chaussures et on s’étonne à peine que, malgré les excellentes critiques, le film soit passé quasi inaperçu : eh oui, que voulez-vous? Entre un Gatsby foiré avec une bande-son incluant Jay-Z et un 42 quasiment parfait, l’abruti fait vite son choix.

C'est cette rencontre avec Branch Rickey (joué par Harrison Ford) qui sera déterminante pour Jackie Robinson. Star de l'équipe de football US de UCLA avant la guerre, l'attaque de Pearl Harbor stoppe sa carrière. Lorsque Brank Richey fait ce pari dingue de faire entrer un joueur noir dans la Major League (réservée aux Blancs) , Robinson joue aux Kansas City Monarchs, leaders de la Negro League.

C’est cette rencontre avec Branch Rickey (joué par Harrison Ford) qui sera déterminante pour Jackie Robinson. Star de l’équipe de football US de UCLA avant la guerre, l’attaque de Pearl Harbor stoppe sa carrière. Après la guerre, lorsque Branch Rickey fait ce pari dingue de faire entrer un joueur noir dans la Major League (réservée aux Blancs), Robinson joue aux Kansas City Monarchs, leaders de la Negro League.

En 1946, Branch RIckey fait signer Robinson chez les Brooklyn Dodgers.

En 1946, Branch RIckey fait signer Robinson chez les Brooklyn Dodgers.

Bien que pendant une saison, il joue chez les Montreal Royals avant de définitivement rejoindre les Dodgers,  Jackie provoque une sensation médiatique. L'Amérique de l'époque, très raciste, prend une bonne calotte, mais Robinson devra souffrir et contenir son caractère nerveux avant d'être intégré et "accepté".

Bien que pendant une saison, il joue chez les Montreal Royals avant de définitivement rejoindre les Dodgers, Jackie provoque une sensation médiatique. L’Amérique de l’époque, très raciste, prend une bonne calotte, mais Robinson devra encore souffrir et contenir son caractère nerveux avant d’être intégré et « accepté ».

Bien que Branch Rickey soit l'homme qui a engagé Robinson dans la MLB, Wendell Smith (interprété par Andre Holland) est l'homme de l'ombre qui a recommandé ce joueur au patron des Dodgers. Journaliste sportif, il restera aux côtés de RObinson pendant toute sa carrière.

Bien que Branch Rickey soit l’homme qui a engagé Robinson dans la MLB, Wendell Smith (interprété par Andre Holland) est l’homme de l’ombre qui a recommandé ce joueur au patron des Dodgers. Journaliste sportif, il restera aux côtés de Robinson pendant toute sa carrière.

La femme de Jackie, Rachel, est interprétée Nicole Beharie. Prof infirmière à Yale, elle crée la Jackie Robinson Foundation en 1973, à la mort de son mari.

La femme de Jackie, Rachel, est interprétée par Nicole Beharie. Prof infirmière à Yale, elle crée la Jackie Robinson Foundation en 1973, à la mort de son mari.

La MLB connait dans l'après-guerre un succès aussi énorme que pendant les années 1910, avant le scandale des Black Socks. Arrivé de la Negro League, Robinson va devoir s'adapter aux stadiums gigantesques et à ses spectateurs racistes.

La MLB connait dans l’après-guerre un succès aussi énorme que pendant les années 1910, avant le scandale des Black Socks. Arrivé de la Negro League, Robinson va devoir s’adapter aux stadiums gigantesques et à ses spectateurs racistes.

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Un bon film de sport vous fait autant frissonner que si vous étiez dans le stade. C'est le cas avec 42.

Un bon film de sport vous fait autant frissonner que si vous étiez dans le stade. C’est le cas avec 42 et ce genre de prises de vue incroyables.

Après avoir dû essuyer l'épisode d'une pétition contre la présence d'un joueur noir qui circulait au sein de sa propre équipe, RObinson doit faire face à cet homme sur le terrain: Ben Chapman. Ancien joueur de renom et entraîneur des Phillies de Philadelphie, Ben Chapman (interprété par Alan Tudyk) insulte ouvertement Robinson. Afin de garder son honneur et pour désamorcer la tension au sein de la Major League, il pose pour la presse aux côtés de Robinson, tenant la même batte.

Après avoir dû essuyer l’épisode d’une pétition contre sa présence qui circulait au sein de sa propre équipe, Robinson doit faire face à cet homme sur le terrain: Ben Chapman. Ancien joueur de renom et entraîneur des Phillies de Philadelphie, Ben Chapman (interprété par Alan Tudyk) insulte ouvertement Robinson lors d’un match d’avril 1947. Afin de garder son honneur et pour désamorcer la tension au sein de la Major League, il pose pour la presse aux côtés de Robinson, tenant tous deux la même batte.

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La palette de couleurs utilisée dans les costumes et dans l’esthétique du film fait revivre les 1940’s américaine de manière splendide. L’omniprésence du bleu, dans différents tons, donne une atmosphère douce et moins austère que le noir propre à cette période, dans un film où la violence est créée par les comportements et les paroles et non par le visuel.

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Jamais de pochette, une veste et un pantalon dépareillés: le style de Robinson est très sportswear, ainsi que les témoignages d'époque le rapportent.

Jamais de pochette, une veste et un pantalon dépareillés: le style de Robinson est très sportswear, ainsi que les témoignages d’époque le rapportent.

Jackie Robinson jouera jusqu'à la fin de sa carrière chez les Dodgers de Brooklyn (1956). En 1955, il emporte les World Series avec eux. En 9 ans de carrière en MLB, il sera sélectionné 6 fois pour jouer dans l'équipe des All-Star et il est intégré à titre posthume dans l'équipe du siècle des All-Stars de la MLB. 3 ans après son entrée chez les "Blancs", la Negro League est dissoute (en 1951), ce qui veut dire que les barrières raciales sautent. Avec l'importance et l'impact qu'a le sport sur la société, Robinson est un symbole de l'histoire américaine et de la fin de la ségrégation. En 1962, il entre au Hall Of Fame de la MLB. Il décédera 11 ans plus tard après avoir été acteur, entre autres. Son numéro, le mythique 42, est retiré de toutes les équipes de baseball de la MLB.

Jackie Robinson jouera jusqu’à la fin de sa carrière chez les Dodgers de Brooklyn (1956). En 1955, il emporte les World Series. En 9 ans de carrière en MLB, il sera sélectionné 6 fois pour jouer dans l’équipe des All-Stars et il est intégré à titre posthume dans l’équipe du siècle des All-Stars de la MLB. 3 ans après son entrée chez les « Blancs », la Negro League est dissoute (en 1951), ce qui veut dire que les barrières raciales sautent… doucement. Avec l’importance et l’impact qu’a le sport sur la société, Robinson est un symbole de l’histoire américaine et de la fin de la ségrégation et fait souvent partie des listes des hommes les plus influents du XXe siècle. En 1962, il entre au Hall Of Fame de la MLB. Il décédera 11 ans plus tard après avoir été acteur, entre autres. Honneur suprême: son numéro, le mythique 42, est retiré définitivement de toutes les équipes de baseball de la MLB.

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