Des Voitures et des Hommes.
Aaaah, l’automobile. Peut-être le premier Facebook qui ait jamais existé: on l’achète pour la montrer, pour attirer les filles à la sortie du bal, pour se retrouver avec ses potes le week-end. Une charrette avec un moteur qu’on dit. Mais c’est au-delà de ça: la voiture est un moyen de s’intégrer dans la société, de montrer sa réussite, de socialiser, tout simplement. On l’astique et on la protège dans un garage. Une maison de 80 mètres carrés pour une famille avec deux enfants, à laquelle on ajoute 30 mètres carrés seulement pour la voiture et ses accessoires. Eh oui, c’est à ce point-là que la bagnole est importante. Et moi je vous parle des temps modernes. Alors imaginez ce que c’était du temps où les autos se comptaient sur les doigts de la main dans une ville de 50 000 habitants, où les enfants aux cris de surprise et aux yeux rayonnant de joie accouraient en meute pour se presser autour de l’objet rare, comme si c’était un cabinet de curiosités ambulant. Des années 1910, où l’auto apparaît dans les villes, aux années 1950, où il est aussi important d’en avoir une que des enfants, on pose avec, qu’elle soit la première ou la dernière que l’on a achetée. Elle reste encore aujourd’hui l’un des rares plaisirs simples qui ont traversé les âges, tout comme ses photos.

Soit ce bonhomme au canotier et au 3 pièces parfait est petit, soit sa voiture est immense. Quoiqu’il en soit, on est bien dans les années 1920.

Et pour terminer, une superbe et légendaire Ford T sur la base de Camp Dix, en 1917. Ces soldats prendront peut-être les flots pour terminer la Grande Guerre en Europe.
Ceci est mon dernier article avant deux semaines de vacances, qui me conduiront de Dubai à Paris, en passant par Hambourg. Vous vous en foutez, mais je vous l’dis. Vous n’êtes pas obligé de tout lire non plus si ça vous emmerde. Cela dit, je vous conseille, en attendant, de remonter dans les archives et de suivre The Haunted Ballroom et le Facebook de GSTAG, sur lesquels j’essaierai tout de même de poster régulièrement. A très bientôt, et merci pour votre fidélité.