GSTAG: le retour du nem.
Ouais c’était bien: le Viêtnam. Deux semaines de Hanoi à Phu Quoc, en passant par la baie d’Halong, Hué, Hoi An, Dalat et Saigon. Je ne vais pas vous raconter mes vacances parce qu’on s’en branle et si j’avais voulu le faire, j’aurais créé un skyblog de teen. Mais si vous désirez y aller, voici quelques conseils:
– avant de partir, faites de la place dans votre estomac parce que là-bas la bouffe c’est 12 étoiles au Guide Michelin, même dans le petit boui-boui de quartier. Quand t’as bouffé 10 crevettes grillées trempées dans le lait de coco, tu veux une soupe Pho, quand t’as fini la soupe tu veux des nems mangue/banane, après tu vas chier.
– si tu prends un vol direct Paris/Hanoi, tiens-toi prêt parce que tu vas avoir un choc, une claque. Mais pas la claque de ta meuf après avoir foutu son chat dans la poubelle, non: la claque de Bud Spencer, le gros bchhhhhh dans la nuque! Là-bas, les gens sont gentils, adorables, trop adorables même, au point que tu pleures quand ils t’apportent le plat et te souhaitent bon appétit, au point que tu veux les aider quand ils prennent tes bagages pour les porter dans ta chambre. Je sais pas si c’est humain d’être gentil à ce point-là, mais pour sûr, ce n’est pas français!
– en parlant de Français, c’est un peu hors des sentiers touristiques de la côte, mais arrêtez-vous à Dalat et descendez pour quelques nuits à l’Ana Mandara: 17 villas coloniales des années 1920 dans la forêt à 1500 m d’altitude. Quand tu viens de prendre 40°C et 90% d’humidité dans la gueule à Hué et Hoi-An, t’es content d’avoir 25°C à Dalat. Une 203 de 1936 vous y attend.
– et enfin, une petite astuce supplémentaire pour me la jouer blog de gonzesses rubrique « Que prends-je pour faire ma pute à Lacanau? ». Prenez du lin, du lin et encore du lin dans vos valises. Vos chemises, vos pantalons, que du lin (et un K-Way quand même). J’ai passé deux semaines en pantalons larges à pinces en mélange lin/soie, qui se resserrent légèrement vers le bas pour une excellente aération. C’est encore mieux qu’un short (j’en avais pris deux tout de même) vu que ça protège en plus des quelques piqûres de moustiques. Pareil pour les chemises: deux ou trois chemises en lin, manches courtes et le reste du temps des t-shirts blancs en coton, et un pull cable-knit en soie pour les soirées plus fraîches. En godasses, une paire de sandales en cuir, une paire d’espadrille et mes favorites sneakers Made In England des 1940’s, celles que j’ai aux pieds sur la photo de super cake ci-dessous. Le tout empaqueté dans le sac de la marine de papa en toile khaki.
Bonnes vacances pour ceux qui se barrent prochainement, pour les autres, votre blogger chéri est de retour, et en plus il se la pète « photographié par Mordechain Pierre de Rubin ».