greensleeves to a ground

Mois : février, 2012

Dirty Beaches @ Indra, Hamburg.

Dirty Beaches avec sa guitare et son vieux microphone. (Pas taken with Instagram)

Hier soir, je pénétrais pour la première fois dans ce lieu sacré qui a consacré les Beatles: en 1964, ils faisaient à l’Indra, petit club de Hambourg, leur premier concert de l’histoire. Avec l’arrivée d’Alex Hungtai, alias Dirty Beaches, c’est un peu comme si l’histoire continuait. Ou plutôt, comme si l’histoire se répétait: ce jeune taiwanais qui a étudié à Hawaii et est désormais basé à Montréal s’amuse en effet à créer une musique lo-fi qui vous balance à coups de pied dans le cul directement dans les 1950’s/1960’s. Basée sur des samples tirés de songs aussi divers que le fameux « Voilà » de Françoise Hardy (merci Julien!) ou encore l’expérimental « 11 000 Volts » de Mars, elle est cependant bien plus qu’un simple revival, puisqu’on pourrait tout aussi bien la qualifier de rockab’ que de post-punk. Parmi ses albums notables qui vont d’une noise structurée à des balades « popisantes », on peut noter Horror, Solid State Gold ou le tout dernier, le plus abouti: Badlands. C’est d’ailleurs ce personnage aux multiples influences et à la voix de crooner créée par la copulation d’un soir entre Elvis et Curtis (Ian, pas Tommy Lee) , que l’on voit monter sur scène: coupe de rockabily, tête de chinois (en même temps, il est chinois), jean slim noir, t-shirt noir avec un portrait de Janet Jackson. Et alors qu’il se vantait d’être un projet solo depuis 2008, voilà qu’il monte avec deux acolytes sur le petit podium de l’Indra: Jesse Locke (Silver Dapple), hyper-actif aux drums, et le saxophoniste très inspiré d’Hobo Cubes, Francesco. Le live, qui durera près d’1h30 avec des retours successifs enthousiastes et une chanson acapella au milieu du public, commence sur ce morceau extrait de Badlands, illustré ici par une vidéo on ne peut plus adaptée. Je vous laisse imaginer la suite…

Si vous voulez voir Dirty Beaches en live, j’espère pour vous que vous serez à Copenhague demain, ou à Bergen, Oslo, Malmö, Stockholm, Rotterdam dans les prochaines semaines, parce qu’il est déjà passé en France, où il a fait un paquet de dates d’ailleurs, dont une à la Maroquinerie (putain les gars, il est même passé à Joué-lès-Tours et Roubaix, comment vous avez pu le rater sérieux?!). Et si je vous parle de Dirty Beaches aujourd’hui sur GSTAG, vous aurez compris que c’est parce que son (leur) live n’avait rien à voir avec ceux de Lana Del Rey. Autrement dit, c’était: réussi, surprenant, jouissif, énorme! Par ailleurs, cette tournée a déjà donné naissance à deux 7″ enregistrés respectivement en Italie et en Allemagne: Tarlabasi et Dune Walker. À suivre donc, pour l’arrivée d’un prochain album.

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Durham Miners.

Qu’est-ce que j’ai bien pu foutre en 2011 pour rater ce film?! Pris par la magie des images et de la bande-son de Tree Of Life, par le hipsterisme de Drive (que j’ai aimé cela-dit) et par l’incursion artistique de The Mill and The Cross, j’en ai oublié ce documentaire aux allures d’hommage aux mineurs du comté anglais de Durham: The Miners’ Hymns. Objet d’une collaboration entre le réalisateur Bill Morisson et le musicien islandais Johann Johannsson, dont chaque composition vous tire lentement mais sûrement les larmes des yeux, ce film est un montage d’archives d’excellente qualité de cette région qui a vécu et est morte pour le charbon. Cet Or Noir du nord de l’Angleterre, ennemi de l’écologie, poumon de l’économie, qui a créé des milliers d’emplois, a chauffé des familles entières lors des hivers rudes, a aidé les plus pauvres à manger à leur fin, est devenu Ange Noir lorsqu’il a lâchement et définitivement abandonné ces populations dans les années 1980. A la manière des habitants du comté de Durham qui continuent de faire vivre leur héritage minier par le tourisme, et par un habile montage, Morrison offre un hymne à la gloire des mineurs de Durham qui aura une portée autant culturelle qu’émotionnelle en faisant revivre une époque que, pour une fois, je ne regrette pas de ne pas avoir connue.

Et comme je sais que vous attendez un peu plus qu’un trailer de film, voici quelques images que je me suis cassé le cul à trouver pour ce court sujet. Et pour les accompagner, je pense que vous devriez écouter cette pièce pour orgue et vents extrait de la bande-son de l’excellent Johann Johannsson.

Cette photo et les trois qui suivent montrent des scènes du quotidien des mineurs de Craghead dans le comté de Durham, en 1938. (crédits: BBC)

Dans les années 1960 et 1970, le photographe John Bulmer a assisté à la lente déchéance de l'époque du fer et du charbon dans le comté de Durham. Heureusement, il avait souvent son appareil avec lui. Ici, vue sur les poteries de Stoke On Tent en 1962. (photo: John Bulmer)

Les rues de brique de Black Country en 1961. Région qui, comme le montre ce cliché, porte bien son nom. (photo: John Bulmer)

Deux mineurs de Durham, 1964. (photo: John Bulmer)

Une bande de jeunes mineurs de Dawden, dans le comté de Durham, 1965. (photo: John Bulmer)

Deux mineurs et leurs poneys, qui sont encore en 1965, utilisés dans les mines (pit pony). C'est d'ailleurs à Durham qu'est attestée la première utilisation de poneys dans une mine, en 1750. Le travail déjà difficile pour les hommes l'était tout autant pour ces pauvres bêtes, que l'on ne sortait quasiment jamais des sous-sols de la mine. Leur espérance de vie estimée à environ 20 ans en conditions normales, se réduisait à 3 ans à peine dans une mine. Il est probable que ses conséquences étaient aussi valables pour les mineurs que l'on voit ici. (photo: John Bulmer)

Une jeune enfant et sa mère, étendant le linge en travers de la rue, en 1965. L'une des nombreuses photos très touchantes de John Bulmer. Non non, pas parce qu'il y a une gosse au milieu d'une rue dégueulasse, mais parce que j'aime bien les femmes qui étendent leur linge. Je trouve ça sexy.

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Gary Cooper Enduring Style: la suite, part I.

Je ne sais pas si vous avez déjà acheté ce livre préfacé par Ralph Lauren et concernant l’un des hommes les mieux habillés du siècle dernier: je parle de « Gary Cooper Enduring Style ». Ne venez pas me dire que c’était Napoléon ou Pierre Curie le mieux habillé du siècle dernier: le siècle dernier, c’était bien le XXe siècle. Si vous n’êtes pas encore en possession de cet ouvrage, je ne vous insulterai pas, mais ça pourrait rapidement venir. C’est une vraie source d’inspiration pour quiconque s’intéresse au style américain dans son essence la plus pure, mixé adroitement par le grand Gary (il mesurait 1,91m, j’emploie le passé parce qu’il est mort. Nom de Dieu, vous avez vraiment besoin de lire ce livre!) avec l’allure italienne, le raffinement anglais et les matières et motifs indiens, pour lesquels il éprouvait une grande passion, bien avant les japonais de nos fashion weeks contemporaines. Ici, pas de préface de Mr Ralph, pas de jolie couverture, mais des photos plus grandes et qui ne sont pas dans le bouquin, car en partie issues de sa période pré-hollywoodienne. Aaaaah, que feriez-vous sans votre GSTAG, hein? Aussi bon qu’un chocolat chaud en hiver, aussi instructif qu’un Patrick Sébastien au Telethon. Ben je vais vous le dire: vous iriez voir une bonne vidéo de Laura Angel sur l’un de ces nombreux sites pornos qui ne sont pas encore tombés sous le contrôle du FBI: avouez que le choix est difficile! Ces rares photos de Cooper vont peut-être vous aider à prendre une décision, et comme je sais que ça ne vous suffit pas, vous aurez bientôt une deuxième salve de Cooper dans les années 1920 qui me tiennent tant à coeur en ce moment.

1914. Le jeune Frank James Cooper (à droite sur la photo) est né 13 ans plus tôt, en 1901, à Helena, Montana. Son père Charles Henry Cooper est un fermier anglais du Bedfordshire, devenu avocat aux États-Unis, et sa mère, Alice, est originaire du Kent. C'est donc bien à un pur sang anglais que l'on a à faire, ce qui expliquerait son raffinement et sa touche d'originalité. Ici, entouré de sa famille, dont son grand-frère, Arthur, dans un magnifique sack-suit.

A peu près au même âge, Frank James et son frère réunis à gauche de la photo. Comme tous les enfants jusque dans les années 1940, le knickerbocker est essentiel.

En 1919, Frank, entre au Grinnell College, Iowa. Il y restera jusqu'en 1924. Il est temps pour lui de se mettre aux faux-cols et aux noeuds de cravate.

C'est marrant de voir comme Cooper a physiquement changé depuis son entrée au Grinnell College. Ici, en 1921, il est facilement reconnaissable sur la droite de la photo, avec cette fameuse coupe de cheveux qui restera légendaire tout au long de sa carrière.

Cooper est peut-être une star du cinéma, mais n'a pas tellement réussi à Grinnell. Il n'obtiendra pas son diplôme et échouera même au club de théâtre de l'école. Sur cette photo de 1922, on peut voir comme la taille de Cooper est imposante pour l'époque, et sa silhouette donne déjà une impression de modernisme flagrant parmi les outfits des autres élèves. Bien que pas terrible à l'école, il a une sacré gueule, l'enfoiré!

Dès 1924, la famille Cooper bouge sur Los Angeles. Sans cette décision, prise par le père, Cooper n'aurait certainement jamais posé un pied à Hollywood. C'est certainement pour cela que les deux se sont toujours entendus à merveille, l'un rendant très fier l'autre à tour de rôle. En 1925, il entre à la Paramount et Frank James devient "Gary". Son premier vrai rôle sera un second rôle dans Wings, en 1927: seul film muet à avoir emporté un Oscar de Meilleur Film. Ca aide pour un début de carrière. Notez à quel point Gary porte la décontraction et l'élégance sur cet ensemble très "jeune homme" des années 1920: veste et gilet assorti, pantalon à rayures dépareillé.

Gary et son père en 1930.

Bon, sans aucun doute, les longues jambes de Cooper ont sûrement été d'un avantage certain pour son allure et son succès au cinéma. Mais malgré tout, ce n'est pas donné à tout le monde de porter si bien le costume trois-pièces. Sa mère, Alice, qui l'accompagne sur cette photo de 1932, peut en être fière. C'est à cette époque qu'il fera succomber la jolie Veronica Balfe, qui restera sa femme jusqu'à sa mort (1961). Franchement, c'est un peu agaçant ces mecs qui semblent avoir une vie idéale!

Gary n'aura qu'un enfant avec Veronica, et c'est cette enfant qui lui a consacré le livre "Enduring Style": Maria Cooper Janis. Mais ici, en 1937, Cooper est accompagné de ses deux nièces (les filles de son frère Arthur). Difficile d'imagine l'homme "rough, tough" créé par son agent et qu'il représente dans le cinéma d'entre-deux-guerres.

La famille Cooper au complet en 1937.

Charles Henry Cooper et son fils, Gary Cooper, dans les années 1940. C'est durant cette période que l'acteur s'impose définitivement comme figure du western américain: dégaine élancée, regard dur, personnalité mystérieuse. Oui oui, ça vous rappelle quelqu'un: Clint Eastwood dans les westerns de Sergio Leone! C'est toute une génération d'acteurs américains qu'a inspiré Gary, et pas seulement devant les caméras, mais aussi dans le privé: une incroyable générosité, des amitiés fidèles (Ernest Hemingway, James Stewart, Pablo Picasso, Clark Gable) et un style de vie simple et sans artifices. Un grand Homme comme on les aime sur GSTAG.

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Pourquoi porter un col roulé?

Eh oui, pourquoi porter un turtleneck? Parce qu’il fait froid et que vous en avez marre de vous trimbaler une écharpe à rayures que vous paumez avec votre iPhone à chaque fois que vous êtes un peu bourré. Parce que vous aimeriez bien abolir ce rituel de la cravate à quadruple Windsor réglementaire dans les bureaucraties contemporaines, tout en restant présentable, séduisant et sûr de vous (du moins, en apparence). Parce que tout le monde vous dit que vous avez une tête de gamin boutonneux: un col roulé vous aidera à surmonter cette épreuve en vous injectant une dizaine, voire une vingtaine d’années dans la tronche. Parce que le cachemire (oui, vous le prendrez en cachemire!), c’est doux: votre dulcinée adorera se lover contre votre corps parfaitement dessiné dans cette matière et cette forme « près du corps » intemporelles. À défaut de dulcinée, vous pourrez toujours vous caresser avec la cover de l’album de Mélanie Laurent, même si perso je m’en sers de planche à couper le saucisson. Parce que les couleurs vives sur les pulls, ça commence franchement à vous casser les pieds, voire plus haut dans l’anatomie: un col roulé bleu marine, crème, noir ou gris remplira à merveille ce rôle de « contre-tendance à base de classiques de la garderobe » (ouais, je crois que ça s’appelle le « style »). Parce que vous pourrez le porter avec un blouson en cuir, en daim ou en gabardine, une A2, une A1, une B3, un blazer, un manteau ou un cardigan, bref: avec tout – comme dirait ce jeune mi-chauve qui ressemble à votre voisin de bureau tête à claque dans cette série à succès sur Canal + (entre nous, pendant combien de temps va-t-on encore laisser cette chaîne et son Grand Journal lancer des Mouloud, des Yann Barthès, des Solweig sur le devant de la scène, alors qu’ils ne seraient même pas foutus de vendre des boites de carottes en patins à roulettes chez Aldi?!) Mais revenons à notre col roulé. Parce qu’il vous obligera à raser votre barbe de trois jours de minet parisien qui veut faire l’homme qui a des poils sur la terrasse de la Perle, en restant assis sur son scooter de 300 cm3 (t’as payé ton permis « moto » 2000 boules, c’est pas pour te retrouver sur une machine dont tu rêvais quand tes parents te filaient 50 francs par mois pour t’acheter des Panachés et des Kebabs). Et enfin, vous porterez un col roulé parce que je ne connais aucun homme sur cette planète qui ne voudrait pas, un jour dans sa vie, ressembler à Clark Gable sur cette photo.

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Le Vent se lève (sur l’Irlande des années 1920).

On ne peut pas dire que l’Irlande est un sujet beaucoup traité dans les films, et même sur ce blog (à part dans ce vieil article sur les Gentlemen Farmers). Et c’est bien dommage, parce que l’Irlande et ses fameux Irish Sweaters, ses laines en pagaille, est bien l’un des viviers des produits vestimentaires de qualité. Alors, lorsque je suis tombé sur The Wind That Shakes The Barley (Le Vent se lève en est le ridicule titre français) de Ken Loach, Palme d’Or 2006, j’ai à peine été surpris par la belle reconstitution de l’Irlande des années 1919 à 1921. Sur fond de révolution face à l’occupant anglais, les paysans et petits propriétaires terriens joignent l’IRA né en 1916 et se battent ardemment et violemment dans des ensembles trois-pièces dépareillés aux matières que l’on ne trouve aujourd’hui plus que dans l’armoire de son arrière-grand-père. Je ne me lancerai pas ici dans une critique du film, domaine dans lequel je ne suis pas plus utile qu’un épouvantail au milieu d’un champ en friche, mais je vous laisse savourer les styles de l’Irlande du début des années 1920 à travers quelques screenshots du film. Non pas que j’en ai quelque chose à carrer de l’Irlande, mais au moins pour vous changer de l’hégémonie américaine qui plane sur ce blog portant le nom de l’une des mélodies les plus populaires et les plus anciennes du Royaume-Uni.

Le film commence sur un match de hurling (et non pas de hockey sur gazon comme je l'ai dit en gros nul que je suis. Merci Robin et Clubman!) en tenue de sport d'époque. Tout au long du film, il y a un vrai rapport entre les couleurs des outfits utilisées et les superbes paysages irlandais.

Ken Loach, pas tellement sympa avec ses compatriotes britanniques, a représenté des soldats anglais insupportables, violents et humiliants avec les locaux. Tant mieux, ça nous permet de voir que le détail des tenues est poussé jusque dans les dessous: henley et caleçons longs.

Quand on prépare des attentats pour l'IRA dans l'humide Irlande, on se fait pas chier avec des faux cols pour mettre une cravate. Le trois-pièces de laine quelconque ou de tweed est porté à la cool.

Le casting est quasiment 100% irlandais: ici Liam Cunningham dans le rôle de Dan, sa jolie chaîne de montre et un net attrait pour les laines couleurs "terre".

Cillian Murphy (à gauche) est le héros de l'histoire, Damien O'Donovan. Parti pour étudier à Londres, une chance inouie à l'époque, il se retrouve confronté aux violences de soldats anglais contre le chef du train qu'il est censé prendre. C'est ainsi qu'il décide de rester avec les siens pour se battre. L'outfit des deux amis ici n'est pas très loin de celui des maquisards français, 20 ans plus tard.

Bon bien sûr, pour toutes les gonzesses, il y a un brin de romance dans des champs d'herbes et de fleurs roses, où le héros balade sa dulcinée vers les chemins de l'espérance et de la liberté. Sinon, ça n'aurait jamais chopé une Palme d'Or.

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Le Princeton des Roaring Twenties.

C’est vrai que je vous fais attendre désespérément de nouveaux articles. Tout est de ma faute: je vous ai trop gaté et trop vite, et avez pris de mauvaises habitudes. Alors pour me rattraper et éviter de perdre mes 7 millions de lecteurs quotidien (c’est 17 de moins que le blog de Nick Wooster), je vous laisse profiter de ces photos en plus ou moins bonne qualité, qui vont vous laisser découvrir une période de Princeton dont on a du mal à se faire idée, puisque tout le monde se concentre actuellement sur les années 50 à 80: je parle bien entendu de mes Roaring Twenties adorées. Entre garden parties, sport, lifestyle et traditions complètement connes, ces rares images, que j’ai grâcieusement piquées dans les Princeton University Archives, à mes risques et périls, sont un précieux témoignage d’une époque qui fascine par sa décadence et sa folie. D’où les « Années Folles », pas con les mecs!

Le club de presse de Princeton en 1925. Avec le superviseur, Christian Gauss (le vieux chauve en bas à gauche).

En 1922, le match de baseball contre Penn State est l'évènement à ne pas manquer. On fait la queue pour acheter les tickets, comme à la Fnac pour un concert à chier des BB Brunes.

Le "Mourners Row", littéralement "Le Rang des Pleureuses". Les étudiants qui ont fait des conneries se retrouvaient dans cette salle avant de voir le doyen.

On ne sait pas à quoi est dûe cette tradition de porter ses vêtements sens dessus-dessous. En tout cas, 1920's ou pas, t'as l'air d'un idiot. Si quelqu'un sait, faites le savoir.

Le Cottage Bus, avec trois étudiants de la promo de 1922.

Les membres du club de presse de Princeton, année scolaire 1921-1922.

Entraînement de tir en 1922. La description originale de la photo dit: "Le tir est le seul sport qui peut se pratiquer confortablement allongé".

1922. Les freshmen s'entraînent pour leur Spring Party. On ne sait pas vraiment à quoi, mais à coup sûr, leur attitude n'est pas très masculine.

Chacun sa petite gonzesse, les membres du Charter Club de Princeton vont bien s'amuser ce soir.

1927, entraînement avec Spider Kelly qui fut l'un des grands boxeurs sortis de Princeton.

Le Cane Spree de 1928, ou plus clairement, les affrontements entre les premières années (freshmen) et les deuxièmes années (sophomores), est une tradition ancestrale de l'université, qui a toujours cours d'ailleurs.

Évidemment, avant de se foutre sur la tronche dans les parcs de l'université, on s'entraîne pour le Cane Spree. Ici, en 1930.

1928. Entraînement de Cheerleaders. Il faut bien vous dire que pendant très longtemps, les Cheerleaders étaient aussi des hommes, et pas seulement des majorettes sur-bonnes en micro tutu. Ben ouais, vous auriez fait comment à l'époque où les écoles n'étaient pas mixtes?

Les House Parties étaient monnaie courante sur les campus universitaires vu que, souvent isolés, il n'y avait ni club, ni bar dans les environs. Ici, pendant l'hiver 1928.

1928. Chaque mois de juin a lieu la High-Hat Parade (la parade des hauts de forme) pour les sophomores (les deuxièmes années. C'est chiant de tout traduire putain!). Notez un peu les spectator shoes des deux du milieu.

1928. Le Poler's Recess est particulièrement intéressant: toutes les nuits de la période des exams de fin d'année, à partir de 21h00, les étudiants en révision ont le droit à une cacophonie générale. Tirs de pistolet , pétards, percussions, etc. Ca parait complètement débile comme ça, mais dans la rigueur princetonienne des années 20, cela devait faire le plus grand bien.

1929. Les freshmen organisent une fête avec leurs hôtes dans le jardin de la Prospect House (cherchez quelques images, son architecture par John Notman est magnifique et typique de l'influence de l'Italie dans les bâtiments de la côte-ouest américaine de la fin du XIXe siècle).

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