Summer Camp 1967.
par greensleevestoaground
Que j’ai hâte, que vous avez hâte, que nous avons hâte… de les voir arriver ces jours plus chauds où l’on arrête d’hésiter entre vestes d’hiver et chemises d’été. Un hiver printanier, rien de plus compliqué, rien de plus bâtard pour faire quelque chose avec sa garde-robe. Quoique, ça a été l’occasion d’essayer certaines superpositions, comme un simple coupe-vent ou ciré sur un pull col châle ou un polo de rugby sous une veste matelassée. Mais la prochaine belle saison va être l’occasion de ressortir certains vieux bouts de tissus, dans un élan de simplicité et de décontraction, croyez-moi! Et n’oubliez pas le sourire, qui fait tant défaut aux parisiens en ce moment. L’été 2011 sera certainement la saison du cool, de l’Ivy Look version « West-Coast », tel qu’on pouvait le voir à Berkeley: couleurs passées par le soleil, madras par petites touches (comme l’an dernier…), chemises oxford tombant sur un short coupé dans un vieux jean ou chino, pourquoi pas vos vieilles Converse explosées par les matchs de basket ou vos Sperry CVO sneakers burinées par le sable et l’eau de mer… et puis le sweatshirt! Pas de nombre limite pour cette pièce, liberté de vous lâcher: du 50’s de l’armée US, du Champion des 60’s aux couleurs d’une université, de l’imprimé hotrod, manches longues ou manches coupées au-dessus du coude, ou tout simplement uni. J’ai d’ailleurs décidé, après mûre réflexion, de me lancer dans la collection de ce vêtement, pièce essentielle de ce que l’on serait tenté d’appeler le « casual intemporel ». Une photo pour résumer tout ça? Celle ci-dessous, prise lors d’un Summer Camp à Loma Mar, Californie, en 1967. Pourquoi se tuer à faire compliqué?